Le festival du film social : la réalité du travail social sur grand écran

Le festival du film social ambitionne de rendre visible les travailleurs sociaux, les publics concernés par l’intervention sociale et les pratiques professionnelles. Du 10 au 12 octobre, des projections sont organisées dans 23 villes de France dont Paris Grenoble, Lille, Lyon, Nancy ou encore Valence.

24 films en compétition

Que ce soient au travers de documentaires; de fictions et d’animations, les films sélectionnées représentent :

• Les situations vécues par les personnes en difficulté sociale, comme les personnes âgées, en situation d’handicap ou de précarité
• La réalité du travail social, de l’intervention sociale et les différents acteurs du lien social

Parmi les films sélectionnées, on retrouve par exemple :

• « Bouche cousue », un documentaire qui nous ouvre les portes du tribunal de Bobigny. Au sein de son bureau, Edouard Durand, juge pour enfants, écoute et donne la parole aux enfants pour mettre des mots sur les violences physiques et psychologiques qu’ils subissent.
• « Auxiliaire » est une fiction qui nous plonge dans le quotidien de Marc, auxiliaire de vie s’occupant de Quentin, son ami handicapé moteur.
• « En mis zapatos » retrace l’histoire de Paco Mora, danseur de flamenco et aidant quotidien de sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer. Pour réaliser le rêve frustré de sa mère, il réalise un spectacle de danse de flamenco en son honneur.

Découvrez la programmation complète

Un festival organisé par l’association la 25^ème image

Derrière le festival se cache l’association la 25^ème image. Pourquoi la 25^ème image ? « Lorsqu’un film est diffusé, il l’est à raison de 24 images/seconde. La 25e image est celle qu’on ne voit pas, l’image subliminale ». En organisant ce festival, l’association entend montrer « ceux qu’on ne voit pas, les invisibles ». Pour elle, « le recours aux films est un moyen efficace pour rendre perceptible et expliquer les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes relevant du travail social ».

Pour Alain Lopez, son président, le social est souvent  « synonyme de tristesse et de découragement. » Alors « oui à un festival pour représenter l’adversité parfois terrible. Mais oui aussi pour illustrer tout autant la vitalité de chacun toujours prête à s’exprimer, le bonheur jamais définitivement perdu, la gaieté là où on ne l’attend plus. »